CRÉATION
D’après William Shakespeare
Adaptation et texte français : Omar Porras et Marco Sabbatini
Conception et mise en scène : Omar Porras – Teatro Malandro
Avec cette mise en scène de La Tempête, Omar Porras choisit une interprétation où se fait entendre la voix du vent, entre actualisation et universalisme, et qui, tout en rendant hommage à l’essence du théâtre, passe par un retour à l’Amérique métisse, nourrie de la philosophie des pueblos originarios (des peuples originaires).
Prospero, duc de Milan, a été détrôné par son frère Antonio, puis jeté dans une embarcation sommaire avec sa fille Miranda, alors âgée d’à peine quelques années, à la merci des éléments. Sa barque échoue sur une île. Déserte ? Pas tout à fait, puisqu’il y rencontre Caliban (un être donné comme « sauvage ») et sa mère (la sorcière Sycorax), ainsi que des esprits emprisonnés par cette dernière (dont Ariel) que délivre Prospero pour mieux les mettre à son service.
Quand commence la pièce, nous sommes douze ans plus tard. Vient de s’échouer un navire à bord duquel se trouvent Antonio, l’usurpateur, son allié Alonso, roi de Naples, et Ferdinand, le fils de ce dernier (ainsi que d’autres aristocrates ou serviteurs). Par hasard ? Rien n’est moins sûr…
À la fin de l’histoire, tous les personnages embarquent sur ce même navire miraculeusement indemne et Prospero – qui était le grand ordonnateur de la tempête et du déroulement des faits – accepte le pardon, renonce à la magie et se prépare à quitter l’île.
Mise en scène : Omar Porras
Assistanat à la mise en scène : Marie Robert
Adaptation et dramaturgie : Omar Porras et Marco Sabbatini
En l’absence de leurs père et mère partis en voyage, Octave, fils d’Argante, et Léandre, fils de Mme Géronte, se sont épris l’un de Hyacinte qu’il vient secrètement d’épouser, le second de Zerbinette, une jeune esclave égyptienne. Au retour d’Argante, Octave, inquiet de ce que sera la réaction de son père à l’annonce de son union avec Hyacinte, et à court d’argent, implore le secours de Scapin, valet de Léandre…