Archives Teatro Malandro

2023

Ritualitos

Ritualitos, c’est une petite musique qui sort de l’âme et de la mémoire, de petits rituels pour remercier Pachamama, pour chanter l’Amérique du Sud, la puissance des langues et des traditions indigènes, avec les voix et les accords contorsionnistes de Maria de la Paz, d’Omar Porras et de William Fierro et les mots des poètes, de Pablo Neruda à William Ospina en passant par ceux d’Omar Porras lui-même qui retrouve ici le chemin de sa langue natale. Y appert, dans la fragrance de la terre, les mots oubliés des ancêtres, l’oeil du jaguar comme le vol du colibri.

2022

Les Fourberies de Scapin

Mise en scène : Omar Porras
Assistanat à la mise en scène : Marie Robert
Adaptation et dramaturgie : Omar Porras et Marco Sabbatini

En l’absence de leurs père et mère partis en voyage, Octave, fils d’Argante, et Léandre, fils de Mme Géronte, se sont épris l’un de Hyacinte qu’il vient secrètement d’épouser, le second de Zerbinette, une jeune esclave égyptienne. Au retour d’Argante, Octave, inquiet de ce que sera la réaction de son père à l’annonce de son union avec Hyacinte, et à court d’argent, implore le secours de Scapin, valet de Léandre…

2019

Ma Colombine

Texte : Fabrice Melquiot
Mise en scène et interprétation : Omar Porras – Teatro Malandro

Ma Colombine est un solo écrit par Fabrice Melquiot pour Omar Porras inspiré de l’histoire de ce dernier, de la Colombie qu’il garde enfouie en lui, de bribes de vie cueillies depuis l’enfance et mises en touffes par un poète dont le regard travaille les mots du souvenir via l’étrangeté des rêves…

2019

Coronis

zarzuela en deux journées de Sebastián Durón (1660-1716)
créée vers 1701-1706 sur le livret d’un poète anonyme
chanté en espagnol, surtitré en français

2009

El Don Juan en japonais

Séduit par le spectacle «El Don Juan» du Malandro, qui a effectué une grande tournée entre mars 2005 et décembre 2006, mais qui n’avait pas été joué au Japon, le Shizuoka Spring Festival (SPAC) a décidé d’inviter Omar Porras pour une re-création avec des comédiens japonais. C’est une production japonaise, en collab

2008

La Périchole

Opéra-bouffe en trois actes

Livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy d’après la pièce de Mérimée, Le Carrosse du Saint Sacrement.

Créé le 6 octobre 1868 à Paris, au Théâtre des Variétés

Une femme, deux hommes, et tous les ingrédients éprouvés d’Offenbach pour réussir une aventure rocambolesque et ingénieuse : dépaysement péruvien ; boléro, séguedilles et autres espagnolades enjouées ; héroïne haute en couleur ; intrigue amoureuse contrariée et tequilla… Le tout accompagné de quiproquos en cascades qui ne feront pas perdre à l’héroïne sa lucidité si l’on en juge par son irrésistible : « Ah ! Que les hommes sont bêtes ». Bref, une atmosphère au diapason de la sensibilité épicée d’Omar Porras.

2007

La Flûte enchantée

C’est l’histoire de Tamino, jeune prince qui, sur les recommandations de la Reine de la nuit, se risquera dans le royaume de Sarastro et se confrontera à de dangereuses épreuves pour l’amour de Pamina. C’est également l’histoire de Papageno, l’oiseleur facétieux qui ne rêve que de manger, boire et… trouver sa Papagena ! Dernier ouvrage lyrique de Mozart, « La Flûte enchantée » est aussi le plus étonnant dans son mélange des genres et des styles, du conte fantastique à la fable philosophique, de la comédie viennoise à l’opéra virtuose. De quoi lui assurer une place enviable au panthéon des oeuvres les plus populaires du répertoire.

2006

Pedro et le commandeur

Un petit village de Castille résonne des noces bucoliques du payson Pedro Ibanez et de la belle Casilda. Sous les yeux des moissonneurs, curé et musiciens, les nouveaux époux se confient leur amour de cette façon naïve et poétique que savent parfois emprunter les âmes les plus humbles. Mais la beaucté lyrique de leurs chants est interrompue brusquement : le commandeur d’Ocana, poursuivant un taureau échappé, fait une grave chute de cheval. Revenu à lui, il tombre au premier regard amoureux de Casilda et, devant l’insuccès de ses tentatives de séduction, finit par envoyer Pedro à la guerre. Instinctivement, les deux époux résistent, sans même se concerter.

2006

L’Elixir d’amour

Dès l’ouverture, la musique de Donizetti nous invite à faire ce rapprochement de l’homme avec la nature. Elle ramène à nous des images de l’enfance, belles dans leur dimension irrationnelle, innocentes, heureuses. A partir de là, il semble tout à fait naturel que ce tableau bucolique soit aussi habité de faunes, de nymphes, de fantômes ou de lutins, qu’ils évoluent en chansons au clair de lune parmi les arbres et les jets d’eau. Ceci sans qu’à aucun moment il n’y ait de nostalgie pour ces moments révolus. Au contraire, on reste sur l’impression d’un immense arc-en-ciel qui éclaire un monde et une époque où l’homme n’est pas encore un homme, où tout se résume à l’innocence d’une fable.

2006

Le barbier de Séville

Un place à Séville, sur laquelle donne la maison de Bon Bartolo: l’aube approche. Le Comte Almaviva attend que la jeune Rosina, dont il est épris, apparaisse au balcon. De son côté, Figaro tente de composer une chanson dans laquelle il prône le vin et la paresse. Quand il aperçoit le Comte, il reconnaît en lui son ancien maître qui lui demande de l’appeler Lindoro. Figaro raconte ses aventures: après avoir quitté le Comte, il a sillonné l’Espagne, cherchant à faire valoir son talent poétique et musical. Il est désormais barbier à Séville, mais se déclare prêt à reprendre du service auprès d’Almaviva si celui-ci le souhaite.

2004

Dom Perlimpin

D’après la pièce « Les amours de don Perlimplin avec Bélise en son jardin » de Federico Garcia Lorca.

Dans la pénombre du plateau, un trait de lumière éclaire un pied. Il hésite à se poser puis repart dans l’ombre. Il chercher sa place sur les planches, il aimerait se poser. Alors, une musique douce accompagne l’élan du corps qui en profite pour nous présenter un « personnage », heureux d’être là dans sa robe étoilée d’azur et or. Tout doucement, peu à peu, le visage, les yeux derrière le masque, prend vie, et la bouche de l’apprenti comédien articule les mots du poète. C’est dans l’exercice rigoureux du « jour après jour » que le comédien, comme un artisan, tente de percer le mystère d’une « entrée en scène. En effet, pour l’acteur, tout se joue dans ces premiers instants, dans cette naissance à la scène : entrer en scène, créer un espace poétique et sortir en laissant résonner les mots de l’auteur.

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